Après Clémence Castel et David Douillet en saison 1, Juju Fitcats en saison 2, ils sont les grands gagnants de la troisième saison des "Traîtres". Laurent Ruquier et son compagnon Hugo Manos ont remporté ce vendredi 27 septembre 2024 la 3e édition du jeu présenté par Éric Antoine sur M6 face à Danielle, créatrice de contenus connue sous le nom de Studio Danielle. Et pour la troisième année consécutive, c'est encore les "traîtres" qui ont eu la peau des "loyaux". Quelques jours avant la diffusion de la finale, Puremédias a rencontré les deux gagnants, qui ont raconté les coulisses de cette expérience éprouvante et riche en émotions.
Puremédias : À quel moment avez-vous su que c'était gagné ?
Hugo Manos : Le moment où j'en ai eu la certitude c'est au moment où Danielle a mis sa pancarte "Laurent" et que par conséquent, il n'y avait pas d'égalité. Car ce qui aurait été possible à 4, c'est qu'il y ait 2 votes contre moi ou Laurent et 2 votes contre Bruno (Solo, ndlr). Là ça aurait été compliqué. Dès l'instant où Bruno et Danielle ont voté différemment (Danielle a voté pour Laurent Ruquier et Bruno Solo contre Hugo Manos, ndlr), c'était l'idéal. Je me suis dit "ça y est c'est fait !".
Le retournement de situation a vraiment lieu lorsqu'Hugo, vous votez contre Arthur avec vos deux voix grâce à la dague. Est-ce que vous avez peur à ce moment-là ? De le décevoir, de vous faire griller en tant que "traître" ?
Hugo Manos : Le décevoir non parce que pour le coup, à ce moment-là, je n'étais pas dans l'empathie car il avait autant envie de gagner que moi, il était sans pitié comme moi et s'il avait eu la dague il me l'aurait mise dans le dos pareil, donc je n'avais aucun scrupule concernant Arthur. Par contre, en effet, je me suis dit que c'était une prise de risque parce que je me suis mis à la place des loyaux, ils vont se dire "il a la dague, il l'utilise contre Arthur, c'est le traître" ! Donc je me suis dit : "2e tour c'est fini pour moi". Après, il n'y avait aucune autre alternative donc je me suis dit : "au pire je me fais éliminer après Arthur et Laurent aura peut-être une chance de gagner".
Et finalement, Bruno Solo ne comprend pas encore ce qu'il se passe...
Hugo Manos : Mon espoir, c'était que Bruno ne comprenne pas. Je me suis dit : "quand même il va bien comprendre à ce moment-là, il va se dire mais c'est Hugo !", mais non.
Laurent Ruquier : C'est aussi la rivalité entre Danielle et Bruno qui nous a sauvés lors de la finale.
Est-ce qu'avant la finale, hors caméras, vous aviez mis en place une stratégie sur qui éliminer à chaque tour ?
Laurent Ruquier : Pas du tout, on n'avait pas le droit de se parler.
Et pendant les tables rondes, vous vous faisiez des signes parfois ?
Laurent Ruquier : Autour de la table oui, je sais que moi je regardais Hugo.
Hugo Manos : Mais c'est très subtil car il ne faut pas que les autres voient. C'est tellement subtil que parfois on n'a pas la certitude qu'il ait vu le signe et qu'il cible la bonne personne. Car un petit mouvement de tête, ce n'est pas très précis.
Vous vous êtes fait un signe par exemple lorsque vous votez tous les deux contre Gwendal Marimoutou lors de la finale ?
Laurent Ruquier : Moi je sais que je l'ai fait mais je ne sais pas si Hugo l'a vu.
Hugo Manos : Je me suis dit que c'était logique parce que c'était le plus dangereux des trois (avec Bruno Solo et Danielle, ndlr). Je me suis dit que Laurent allait avoir la même logique que moi, qu'il allait se dire qu'avec Danielle et Bruno, il y avait peut-être moyen qu'ils ne se mettent pas d'accord. Gwendal commençait déjà à regarder Danielle en me montrant du doigt, donc il était bien plus dangereux. Et Laurent a pensé comme moi.
Au cours de cette finale, Laurent, vous jouez la carte de l'extrême fatigue pour écarter les soupçons...
Laurent Ruquier : (Il coupe) Je ne jouais pas la carte, je suis très fatigué en fait (rires). C'est ça qui est terrible, c'est que je ne joue même pas la comédie, je n'en peux plus. C'est long, c'est dur de jouer le "traître", c'est un rôle compliqué. C'est une pression psychologique difficile, et pas seulement pour son propre rôle. C'est dur de voir d'autres personnes s'entre-déchirer alors que c'est vous le "traître". Quand je voyais deux "loyaux" s'entretuer je me disais : "Elle est où la nature humaine là-dedans". Même si c'est un jeu, ça reste un reflet de la société parfois assez difficile.
Et le fait d'avoir été malade lors du tournage, ça n'a fait qu'accentuer votre état de fatigue général ?
Laurent Ruquier : Oui sûrement mais j'ai repris des forces très vite. Mais c'est vrai que j'ai été fatigué tout le long du jeu et il faisait très froid. Moi il faut savoir que j'ai deux phobies : le froid et les escaliers. Tous les soirs à minuit, il fallait descendre des marches et il n'y avait même pas de rampe. Moi je me casse la gueule dans les escaliers. Et là, il y en avait tout le temps et je me caillais tout le temps, je n'en pouvais plus. Je suis arrivé exténué à la finale. Je ne jouais pas. La seule chose que j'ai jouée, c'est ma première colère contre Arthur au petit-déjeuner. Par contre, la deuxième colère juste avant la finale, là je ne joue plus. Je suis vraiment fatigué et j'en ai marre car tout le monde parle en même temps. J'essaie de donner des arguments et tout le monde parle. Je n'en pouvais plus et je me suis tiré.
Est-ce que c'est tout ça qui explique votre fou-rire avec Danielle dès que le jeu se termine ?
Laurent Ruquier : Oui, c'est nerveux et c'est génial parce que c'est tellement drôle que Danielle, qui a été désignée par Romain Puertolas pendant des semaines comme "traître" soit celle qui marque "Laurent" sur sa pancarte et Bruno qui se rende compte qu'il s'est fait berné... Il est bon camarade aussi, ça le fait rire. On en voit même pas 20% à l'écran mais ce rire il dure... On pleurait de rire.
Dans les retrouvailles qui suivent la finale, Hugo, vous dites que ça a été très intense pour vous ce rôle de "traître" et que vous pleuriez beaucoup. Pourquoi ça vous a tant touché ?
Hugo Manos : Je n'ai pas trouvé ça si difficile d'être traître mais c'est le cumul de la fatigue et le fait que je sois quelqu'un de sensible qui a fait que j'étais dans l'émotion. Quand je m'attaque à des gens comme Laly Meignan, et que je sais que je m'attaque à elle parce que c'était plus simple dans ma stratégie, parce qu'elle est plus gentille, parce qu'elle ne va pas se retourner contre moi... Je me disais "ah, c'est puant quand même". Puis, parfois, je réalisais ce que je faisais et donc ça me mettait dans l'émotion et moi, quand l'émotion arrive et qu'elle est forte, j'ai envie de pleurer. Donc, j'ai pleuré régulièrement. Mais je pense que si j'avais été "loyal", j'aurais peut-être aussi beaucoup pleuré. C'est le manque de sommeil, c'est l'aventure globale, ce n'est pas nécessairement le rôle de traître qui m'a mis dans cet état-là.
Dans les deux premières saisons, les gagnants ont partagé leurs gains avec d'autres candidats. Est-ce que vous avez fait pareil ?
Laurent Ruquier : Je l'ai fait car je l'avais promis à notre amie Valérie Trierweiler, parce qu'on l'a éliminée à titre d'exemple (rires). Parce que nos camarades "traîtres" ne voulaient pas éliminer leurs copines. Mais il y a un moment donné, c'est quand même notre job, il va bien falloir qu'on passe par cette étape d'éliminer des gens qu'on aime bien, autrement, on n'arrivera jamais jusqu'au bout. Et donc, c'est pour montrer l'exemple que j'ai éliminé Valérie. Et il se trouve qu'en plus, la première association que je voulais représenter dans le jeu, c'était le Secours Populaire. Et ça avait déjà été pris par Valérie Trierweiler. Donc, j'ai choisi Médecins du Monde, mais j'ai versé le chèque équivalent au Secours Populaire.
Et comment se sont passées les retrouvailles avec les autres candidats une fois le jeu terminé ?
Hugo Manos : Je les ai retrouvés le lendemain matin quand on est repartis du château. Les finalistes, on est tous repartis ensemble. Et il y avait quand même une certaine tension, on sentait que le jeu n'était pas terminé. Et même si ce n'est peut-être pas des gens qui vont être mes meilleurs amis ou que je vais revoir tous les quatre matins, et parce que je savais que c'était peut-être la dernière fois que je les revoyais avant un certain temps, j'avais ce besoin de pouvoir leur dire que ce n'est pas parce que j'ai été "traître" que ça voulait dire que tout ce que j'ai pu partager avec eux était faux. J'avais besoin de me rassurer, égoïstement. Et puis je sentais quand même qu'il y avait un peu de questionnements et de rancoeur de leur côté. L'ambiance était assez pesante. Et je pense qu'en une demi-heure de temps de trajet, on a réussi à se parler et à faire retomber un peu la pression.
Laurent : Oui, on est encore dans le jeu pendant 24 ou 48 heures. C'est dur d'en sortir, ça ne se fait pas comme ça, d'un claquement de doigts. Mais je savais aussi que j'allais en revoir beaucoup parce que j'avais déjà annoté quelques noms pour les "Grosses têtes" (émission qu'il anime sur RTL, ndlr). Il y avait vraiment une belle équipe cette saison. Mais en revoyant la première saison, il y avait un super casting aussi, je n'avais pas réalisé ça. Entre Bernard Werber, David Douillet... En fait, c'est quand même ça le secret de cette émission : la diversité des profils et des candidats. Je n'étais pas inquiet sur la suite des choses. Il faut le temps que la pression retombe. Il n'y a aucune raison de s'en vouloir une fois que c'est terminé. Les deux qui pourraient peut-être le plus s'en vouloir, c'était Romain Puertolas et Danielle. Et puis, peut-être Hugo et Frédérique Bel. Mais je ne crois même pas, au fond d'après ce que j'ai pu lire.
On voit dans l'épisode "The Reunion", où les candidats se retrouvent, que Romain Puertolas présente ses excuses à Danielle et qu'elle ne les accepte pas...
Laurent : Danielle est un peu premier degré parfois, mais je crois qu'elle s'en fiche.
Vous en parliez Laurent, depuis le tournage, plusieurs de vos partenaires de jeu ont grossi les rangs des "Grosses têtes" sur RTL...
Stomy Bugsy et Bruno Solo sont arrivés rapidement mais ensuite j'ai patienté parce que je voulais attendre la diffusion et que ce soit à l'antenne pour recruter Sylvie Tellier. Mais je ne voulais pas prendre tout le casting d'emblée (rires). On a même pris Danielle il n'y a pas très longtemps. Julie Ferrier aussi nous a rejoint, elle revient même la semaine prochaine. Frédérique Bel, ce n'est pas interdit un jour que j'y pense parce qu'elle a quand même le sens du show aussi.
Vous connaissiez tous les deux Valérie Trierweiler avant de participer aux "Traîtres", avez-vous fait des rencontres durant le tournage ?
Laurent Ruquier : Bruno Solo, forcément je l'avais croisé à quelques reprises depuis tant d'années qu'on est dans ce métier, lui et moi. Mais je ne le connaissais pas plus que ça. Et j'ai appris à mieux le connaître. J'en avais une mauvaise image dans le sens où je me trompais sur qui il était. Parce que c'est vrai qu'il a un côté très volubile, et en fait, j'ai découvert un garçon très sensible, cultivé, ça je le savais déjà, mais très à l'écoute des autres, très humain. Beaucoup plus humain que ce que j'imaginais. Donc ça, c'est une vraie belle rencontre qu'on peut faire sur ce genre d'émission.
Hugo Manos : Je rejoins Laurent, c'était un très bon casting avec des personnalités attachantes, sincères. J'ai aussi eu un coup de coeur pour Bruno Solo, c'est vraiment un mec en or. Je suis toujours en contact et je vois régulièrement Carla Lazzari et Arthur Lombard.
Laurent Ruquier : Le pire c'est qu'on continue à jouer chez nous le samedi soir... (rires)
Comment ça ?
Laurent Ruquier : On nous a donné le jeu de société des "Traîtres" alors on a fait une petite soirée il y a trois semaines avec quelques copains. C'était très drôle. Il y avait donc Arthur Lombard, Franck Ferrand, Arielle Dombasle... C'est très amusant quand c'est mélangé. Il y avait aussi Max Boublil et Valérie Damidot. Il y avait vraiment des gens de tout horizon différent. Et c'est ça qui était drôle. Donc, on continue à jouer hors caméra. C'est plus simple et surtout, ce n'est pas les mêmes "traîtres" toute la soirée. (rires)
Avec le recul, vous diriez que c'est plus dur d'être "traître" ou "loyal" ?
Laurent Ruquier : On le vit mal parfois d'être "traître". Par exemple le moment où on est sûr que l'élimination se jouera entre Carla et moi, après la journée passée dans le donjon, et que moi, je sais que ça ne va pas être moi puisque je suis "traître" et que je ne vais pas m'éliminer, et que je la raccompagne jusqu'à sa chambre en disant : "Mais ne t'inquiète pas, ça va peut-être être moi"... C'est affreux de faire ça. Je le vis très mal. Parce qu'effectivement, on se dit : "Mais c'est vraiment dégueulasse ce qu'on est en train de faire".
Hugo Manos : Je pense que c'est aussi très difficile d'être loyal. Parce que se dire qu'on ne maîtrise rien, qu'on ne sait rien, ça peut plonger dans une certaine paranoïa. Se coucher le soir en se disant que dans la nuit, de façon totalement injuste, on va peut-être être éliminé et que demain matin, on peut se réveiller et voir une lettre qui dit : "Vous êtes banni" comme ça, comme un malpropre et partir sans dire au revoir à personne... C'est une pression. Et je pense que j'aurais encore moins dormi si j'étais resté loyal. La toute première nuit où j'étais loyal, je me faisais un milliard de scénarios dans ma tête. C'était la pire nuit de mon aventure.
Laurent Ruquier : Quant tu es "loyal", il y a plein de trucs difficiles à vivre mais le pire, c'est quand même d'être éliminé par des "loyaux" lors des tables rondes. C'est ça le plus affreux. Vivre cette injustice, ça fait mal quand même.
Auriez-vous pu abandonner ? On a vu Sally, une autre "traître" faire un burn-out, Frédérique, qui était "traître" aussi a dit a posteri qu'elle avait voulu quitter le jeu...
Laurent Ruquier : Quitter le jeu, non, jamais. Mais vouloir que ça se termine oui (rires). Je suis professionnel, je suis allé au bout. Mais je n'en pouvais plus. Parce que c'est long et puis c'est un rôle que je n'ai pas l'habitude d'avoir. Moi, je suis animateur d'habitude, et pas candidat. Donc, c'est aussi quelque chose de plus compliqué à vivre pour moi.
Comment vous avez vécu d'ailleurs ce changement de rôle ?
Laurent Ruquier : Heureusement, finalement, que j'étais "traître", parce que quand on est "traître", on est quand même un peu dans la maîtrise, on a le pouvoir puisqu'on sait qui est qui. Peut-être finalement, ça aurait été encore pire si j'avais été loyal...
Comment vous vous êtes trouvés à l'écran ?
Laurent Ruquier : Nul ! Moi je me trouve nul.
Hugo Manos : Tu rigoles ou quoi ? Pas du tout.
Laurent Ruquier : Je n'aime pas me voir. Physiquement, j'ai plein de tics. J'ai l'impression qu'on lit sur moi que je suis "traître". Mais c'est ce que je vivais aussi pendant ce jeu. Je me rendais compte que ce n'était pas le cas, mais quand même, c'est plus fort que moi en tant que téléspectateur. J'ai envie de dire "mais comment ça se fait que vous ne le voyez pas ?"
Hugo Manos : Il y a quand même des moments où tu étais fier de toi parce que tu t'en es assez bien sorti...
Laurent Ruquier : Oui, bien sûr, à la fin. Mais quand je regarde l'émission, je ris. Je trouve que c'est une émission drôle avant toute chose.
On voit qu'il y a quand même une évolution entre le moment où vous savez que vous êtes "traître" et où c'est compliqué pour vous, et ensuite, vous vous améliorez au fil de la partie...
Laurent Ruquier : Parce que je vois que c'est plus facile que je ne le pensais. Mais je n'y prends pas goût pour autant. (rires)
Maintenant que vous avez gagné, comment définiriez-vous un bon "traître" ?
Hugo Manos : Je ne pense pas qu'il y a une recette absolue. Mais un bon "traître", ça va être quelqu'un qui va réussir à allier un peu de nous quatre. C'est-à-dire l'aspect fou et comédien de Fred. Parce que finalement, faire du spectacle, du show, c'est important parce que ça reste une émission de télé. Il faut avoir l'éloquence et la classe de Sally. Le côté stratège et un peu manipulateur que j'avais. Et le côté dissimulateur et la lecture du jeu de Laurent. Et c'est peut-être celui qui aura le mix de ces quatre-là qui sera le "master traître". En rajoutant le côté émotionnel de Juju (Fitcats, la gagnante de la saison précédente, ndlr), ça serait pas mal.
Seriez-vous partants pour une saison qui rassemblerait les meilleurs candidats des "Traîtres" ?Laurent Ruquier : Il y a trois mois, je vous aurais dit non. (rires) Parce que je n'en pouvais plus en sortant de ce jeu. Aujourd'hui, avec le recul et en regardant à nouveau l'émission, parce que je m'amuse en la regardant, peut-être que je me laisserais convaincre s'il y avait des "méga traîtres" à faire. Mais c'est bien parce qu'il faudra attendre plusieurs saisons pour qu'il y ait plusieurs meilleurs traîtres. Donc, c'est pas pour tout de suite. (rires)
Hugo Manos : Moi j'y retournerai avec l'espoir d'être loyal. Parce que je pense, alors je vais me jeter des fleurs, mais je pense que je pourrais être un excellent loyal et un excellent enquêteur, si je ne me fais pas bannir dès le début. (rires)
C'est la première fois que vous exposez à ce point votre couple médiatiquement. Comment avez-vous vécu ça ?
Hugo Manos : On ne s'est pas posé de question. Après, l'avantage c'est que 99,9% du programme est dirigé sur le jeu, pas sur les histoires d'amour. Et donc certes on nous voit ensemble échanger, on nous voit dans nos stratégies... Mais la pudeur qui nous caractérise est toujours bien présente. Il y a d'ailleurs peu de questionnements ou peu de remarques de la part du public. Les gens, ce qui les intéresse, c'est le jeu. C'est là où ça s'éloigne vraiment de la télé-réalité parce que les gens ne commentent que la folie de ce jeu.